Interview de Jean-Cédric BEKALE et Jack-Hermann NTOKO, co-fondateurs de TRADEIN et Lauréats 2021 Réseau Entreprendre® Nord

Deuxième participation de TradeIn au CES : le Consumer Electronics Show qui s’est tenu à Las Vegas du 5 au 7 janvier 2022. C’est le plus grand salon international de la technologie qui réunit en un même lieu plus de 1 700 entreprises exposantes, leaders d’opinion, décideurs politiques, médias et acteurs majeurs qui font la tech et l’innovation au niveau mondial. Une belle opportunité pour TradeIn de gagner en visibilité et présenter leurs nouveautés !

Vous avez fait partie des 9 startups sélectionnées par la région Hauts-de-France pour participer au CES, quels étaient les critères d’éligibilité ?


Pour participer au CES, deux niveaux de validation sont requis. La première validation est faite par la région des Hauts-de-France et la seconde par le CES. Les critères d’éligibilité sont : la maturité des projets, l’innovation et le caractère international de l’offre et du marché.
La France était la deuxième délégation la plus présente au CES cette année, après les Américains.  Le CES, c’est le carrefour du monde où se confrontent différents points de vue.

Comment se déroule ce salon ? Décrivez-nous un peu l’ambiance qui y règne.

En amont du Salon, une communication est publiée sur tous les exposants. Les entreprises en fonction de leurs intérêts peuvent identifier les exposants à rencontrer. Aller au CES, ça ne s’improvise pas. Grâce au programme d’accompagnement de la Région, les startups régionales bénéficient d’atouts indéniables pour convaincre et séduire les grands comptes, percer sur le marché français et international, et aborder efficacement cet évènement hors normes. Nous avons bénéficié de journées de formation et de coaching de haut niveau en amont du salon. Des formations pour pitcher en anglais, sur la présentation de sa solution, sur la gestion des contacts, les cartes de visite…un panel complet. Il faut néanmoins rester prudent quand tu présentes ton projet car il y a des risques d’espionnage industriel.
Sur le salon, nous sommes donc mieux armés pour gérer les prospects, répondre aux questions et contacter ensuite rapidement les prospects. Il y a beaucoup de passage même si cette année était un peu particulière avec le Covid. Néanmoins les rendez-vous étaient de meilleure qualité qu’en 2020. Les visiteurs avaient vraiment cet objectif de découvrir des nouvelles innovations technologiques pour leurs activités professionnelles contrairement à 2020 où ils étaient plus spectateurs.
Les visiteurs pouvaient aller à la rencontre des entrepreneurs dans le Pavillon France qui regroupait environ 120 start-ups.
Au CES, on est immergé dans une ambiance de technologie et d’innovation. On baigne dans un environnement international avec en continu des speechs, des slogans, des mots-clés orientés technologie, rupture, innovation…

Votre technologie a donc suscité de l’intérêt ?

Oui tout à fait. On avait déjà rencontré un franc succès lors de notre première participation en 2020 et cela s’est réitéré. Effectivement, on sort d’une crise qui a révélé des problèmes de trésorerie, d’impayés dans le monde. Nous avons pu promouvoir notre solution TradeInsights. Elle permet d’évaluer instantanément le comportement de paiements et d’accéder aux informations financières des entreprises. La santé financière étant un enjeu crucial pour toute entreprise.

Quels étaient vos objectifs ?

En amont du salon, nous avions réalisé une étude de marché sur le potentiel américain.
Trois objectifs étaient fixés : présenter notre nouveau produit « TradeInsights », conquérir le marché américain et nouer des partenariats à l’international.
On a eu l’opportunité de rencontrer des acteurs bancaires, des assureurs et des fonds d’investissement américains avec lesquels nous avons des échanges avancés pour préparer notre entrée sur le marché américain.
On a pu interagir avec des clients et des entreprises américaines pour présenter notre solution et voir comment ils réagissaient.
C’est la richesse du CES, on rencontre des directeurs de l’innovation de PME/ grands groupes qu’on ne pourrait pas rencontrer ailleurs. C’est un vrai gain de temps car ce type de rendez-vous aurait été plus long à établir sans ce salon.
L’écosystème que nous avons créé en France, nous ambitionnons de le dupliquer sur le marché américain. Notre prochaine participation au CES sera avec notre entité américaine.

Avez-vous eu le temps d’aller au casino ?

Tu sors de l’ascenseur et il règne une ambiance de jeu incroyable. On en a un peu profité pour faire une coupure. Mon jeu préféré est la roulette. C’est une parenthèse distrayante de vivre la vie « made in » Las Vegas.

TRADEIN

Effectif cumulé : 600 collaborateurs