Lauréate de Réseau Entreprendre® Auvergne et franchisée Senior Compagnie, Nora Hakem partage son parcours d’entrepreneure dans le secteur de l’aide à domicile. Découvrez comment la franchise et notre réseau l’ont aidée à bâtir une entreprise solide et humaine.
Vous avez entrepris en devenant franchisée de Senior Compagnie : pourquoi avoir fait ce choix ?
J’ai effectivement entrepris il y a dix ans en rejoignant un réseau de franchise et tout particulièrement le réseau Senior Compagnie.
L’idée d’entreprendre en franchise représentait pour moi une sécurité et une aide précieuse. Pour mes débuts dans l’entrepreneuriat, j’avais besoin d’être entourée et de ne pas me sentir isolée dans cette aventure parfois risquée. À l’époque, J’avais deux enfants en bas-âge et j’avais toujours été cadre-salariée. Il me semblait donc plus rassurant de bénéficier de l’accompagnement d’un franchiseur.

Le choix du secteur de l’aide à domicile auprès des personnes âgées ou en situation de handicap s’est imposé naturellement, même s’il s’agit d’un domaine très encadré et en constante évolution. Exercer auprès d’un public fragile nécessite une autorisation délivrée par le Conseil départemental. Le franchiseur m’a accompagné dès le départ pour accomplir cette démarche lourde mais indispensable.
Aujourd’hui, le réseau Senior Compagnie m’apporte une véritable veille juridique, essentielle à mon activité, ainsi que de nombreuses fonctions support qui facilitent mon quotidien : communication, ressources humaines, paie, qualité, etc.
Senior Compagnie compte désormais plus de 200 agences en France, ce qui me permet d’échanger régulièrement avec mes confrères et d’obtenir des réponses à mes problématiques bien plus facilement que si j’étais seule !
Que vous a apporté l’accompagnement Réseau Entreprendre dans ce cadre ?
Réseau Entreprendre®, en plus du prêt d’honneur qui m’a été octroyé, a été d’une aide précieuse. Lors de mon parcours Trempin, j’ai reçu des conseils, des idées nouvelles et des regards bienveillants de la part de chefs d’entreprise expérimentés. Cela m’a amenée à revoir et à améliorer certains points importants de mon projet, notamment en matière de gestion.
Pendant les deux années d’accompagnement au sein du Club des Lauréats j’ai eu la chance d’évoluer aux côtés d’autres créateurs et repreneurs d’entreprise partageant les mêmes valeurs d’entrepreneuriat, d’entraide et de convivialité. Dix ans plus tard, nous continuons à nous retrouver chaque trimestre : ce sont toujours des moments d’échange riches, où nous partageons à la fois nos expériences professionnelles et nos états d’âme face aux défis du quotidien.
Les réunions mensuelles, organisées par le réseau, abordant des sujets et thématiques incontournables pour les chefs d’entreprise, m’ont également permis d’acquérir des notions qui m’étaient totalement inconnues à l’époque. Par exemple, grâce à une réunion sur la cotation Banque de France, je comprends désormais parfaitement ce que signifie le courrier annuel que je reçois et j’en mesure l’importance pour mon entreprise
Quelles problématiques de financement avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous relevé ces défis ?
Les premières difficultés sont apparues dès le montage du projet : comment trouver les financements ? Comment convaincre les banques ?
Il est indéniable que les banquiers sont très sensibles à la validation du dossier par le Réseau Entreprendre®. Avant cette validation, les premières banques rencontrées me proposaient des délais de traitement longs et des garanties importantes. Après la validation, les conditions ont été bien plus favorables.
Mon activité nécessitant beaucoup de besoin en fonds de roulement, j’ai pu utiliser le prêt d’honneur pour y répondre, ce qui a été un véritable levier. Mais, les défis de l’entrepreneuriat ne sont pas seulement financiers : il faut aussi gérer le recrutement, la relation commerciale, la gestion, la posture du dirigeant et parfois l’isolement. On n’apprend pas à devenir chef d’entreprise à l’école, on le devient au fil du temps, en osant construire et suivre son propre chemin.
La première année d’activité, les finances doivent être suivies avec une rigueur chirurgicale. Chaque euro dépensé doit être comptabilisé et maîtrisé. Les salaires des collaborateurs sont une priorité, et il est bien sûr essentiel que le chiffre d’affaires soit au rendez-vous.
L’équilibre des comptes se contrôle au quotidien. Lorsque certaines factures sont réglées avec des délais de paiement, il faut savoir trouver des solutions adaptées. Dans ces situations, l’expert-comptable et le banquier sont des interlocuteurs clés. Il est primordial de communiquer de manière transparente avec son expert-comptable, dont les conseils sont indispensables. Quant au banquier, son rôle est important ; il a su se montrer présent et m’a proposé des alternatives lorsque ma trésorerie s’est trouvée un peu fragile.
La rencontre avec tous ces professionnels et notamment mon franchiseur Nicolas Hurtiger, fondateur de Senior Compagnie, ainsi que le Réseau Entreprendre® Auvergne a véritablement marqué un tournant dans mon parcours et contribué à la progression de mon entreprise.
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