En 2011, Philippe Gauthier a un souhait. Celui de racheter la société PICOT, dans laquelle il travaille depuis 2008 en tant que directeur commercial. Il toque donc à la porte de Réseau Entreprendre Vendée. C’est l’envie d’y trouver du réconfort et de l’écoute qui le pousse.

En 2011, Philippe Gauthier a un souhait. Celui de racheter la société PICOT, dans laquelle il travaille depuis 2008 en tant que directeur commercial. Il toque donc à la porte de Réseau Entreprendre Vendée. C’est l’envie d’y trouver du réconfort et de l’écoute qui le pousse. Avant tout. « Je n’y suis pas allé pour l’aspect financier », prévient-il, d’entrée. Non, il y est allé « pour se rassurer ». Et trouver un accompagnement. Qui, très vite, l’a mis en confiance et lui a été très utile. « Grâce à cette aide, j’étais super bien armé pour présenter mon projet aux organismes bancaires », répond-il. Tellement, que son projet a été accepté. Lauréat en juillet, il rachète l’entreprise en octobre. Tout s’accélère. DIFAGRI SAS, basée à Saint-Hilaire-de-Loulay, voit le jour. L’aventure peut commencer.

Un accompagnement personnalisé 

Ses premiers pas en tant que dirigeant, il ne les a pas fait seul. Grâce à Réseau Entreprendre Vendée, Philippe Gauthier a tout de suite pris la bonne direction. Dispersant ses doutes et trouvant des réponses à ses questions. En tant que commercial, Philippe Gauthier avait beau avoir de bonnes connaissances en gestion, il ne maîtrisait pas tout. Lui, ce qu’il recherchait, c’est quelqu’un à même de le conseiller dans l’organisation de la production. « Vu que je fabrique les produits que je vends, c’est là que j’avais le plus de choses à apprendre », avoue-t-il. En effet, DIFAGRI SAS fabrique des nutriments pour l’alimentation animale. Celle d’élevage, exclusivement. Entendez par là, les vaches, les poules, les cochons ou encore les lapins.

Par rapport à ses besoins, le nom de Florence Gouby est rapidement ressorti. Deux ans durant, elle l’accompagnera. Le soutiendra et l’écoutera. Jusqu’en octobre 2013. « C’était super ! », juge-t-il, avec le recul. « Elle était extrêmement compétente et avait le profil idéal pour m’accompagner ! Elle m’a beaucoup apporté, c’est indéniable ! ». Seul pendant un an, Philippe Gauthier aspire à un accompagnement supplémentaire. Nous sommes en 2015, il a un gros projet industriel en tête et le Comité de Ré-Engagement Mutuel (dorénavant appelé le Comité d’avenir) semble répondre à ses attentes. « C’est reparti pour un accompagnement de deux ans », rigole-t-il. Cette fois, sans aide financière. « Seulement pour de l’échange, du conseil », explique-t-il. « Je me suis vraiment bien entendu avec mon accompagnateur, Denis Bourasseau », se réjouit-il.

« Cette association est vraiment taillée pour les Vendéens »

En 2016, Philippe Gauthier boucle la boucle. Devient membre. S’investit, tout d’abord, dans la commission accompagnement.« Ça consiste à veiller au bon déroulement de l’accompagnement des lauréats et à déceler, par anticipation, tout dysfonctionnement ou tout problème qui pourrait survenir », confie-t-il. Du haut de ses 49 ans, il participe aussi à certains comités d’engagement. Stratégique, exigeant, juste et intègre, il se définit comme un « fonceur calculateur ». Ce qu’il aime par-dessus tout à Réseau Entreprendre Vendée ? L’échange et la diversité. « Je n’y suis pas jamais allé dans l’optique de faire du commerce et je n’en ai jamais fait », certifie-t-il. « C’est hyper cosmopolite et tellement enrichissant d’en faire partie », poursuit-il. Et de conclure : « Cette association est vraiment taillée pour les Vendéens puisqu’elle est à leur image, partageuse et solidaire ».