En 2007, Guillaume Zanlorenzi, de la société OCF, devenait lauréat de Réseau Entreprendre Vendée. Dix ans plus tard, le dirigeant emploie 80 personnes et donne de son temps pour faire vivre l’association. Il en est notamment son vice-président.

En 10 ans, Guillaume Zanlorenzi a tout connu. À fait son petit bonhomme de chemin. Est passé de l’autre côté. Avec sa société OCF, il devient lauréat de Réseau Entreprendre Vendée en 2007. Les années passent et le dirigeant s’investit de plus en plus. C’est tout naturellement qu’il obtient le statut de membre, cinq ans plus tard. « On s’y sent bien, on trouve une bande de copains avec laquelle on a des affinités et on a envie de continuer ». De participer, un peu plus, à la vie de l’association. Jusqu’à en devenir le vice-président, en 2016. « Mon rôle consiste à aider Éric Delhommeau (le président) quand il en a besoin, mais aussi à participer aux bureaux avec lui », explique-t-il. Une responsabilité parmi d’autres…

En effet, Guillaume Zanlorenzi est aussi en charge de la communication accompagnement depuis trois ans. L’objectif est double : « Donner des petits outils aux futurs accompagnateurs et améliorer la qualité de l’accompagnement ainsi que le taux de pérennité des entreprises lauréates », décrit-il. Mais attendez, ça ne s’arrête pas là. Le dirigeant donne de son temps pour accompagner des lauréats. Notamment l’entreprise Beneteau avec laquelle il s’est lié d’amitié. « Je suis tombé avec des gens vraiment sympas et j’ai beaucoup appris avec eux. C’est un plaisir de les retrouver une fois par trimestre », répond-il.

Dix ans après ses débuts, le dirigeant ne veut pas se projeter. Envies futures ? Nouvelles missions ? « Je suis déjà largement pris pour le moment », avoue celui qui était responsable de la ComCom de 2012 à 2013. Continuer à faire grandir sa société OCF, est aussi l’une de ses priorités. « Nous sommes une entreprise spécialisée dans la conception de vitrines réfrigérées pour tous les métiers de bouche », décrit-il. Comprenez, les boulangers, les pâtissiers, les bouchers ou encore les charcutiers. « On a aussi beaucoup développé des nouveautés pour se différencier de la concurrence », ajoute-t-il. Par exemple, un souci tout particulier est apporté à l’éclairage des vitrines et aux contrastes. Dans un but de « rendre les produits les plus gourmands et les plus goûteux possible ». Et d’accélérer les ventes, bien entendu.

Ce qu’il préfère par-dessus tout à Réseau Entreprendre Vendée ? « La bienveillance et les relations simples. C’est soft, il n’y a pas trop de business ! », souligne-t-il. Et de conclure : « J’ai toujours trouvé assez impressionnant que les grands patrons soient aussi accessibles avec les petits patrons. En plus, ce n’est jamais forcé, mais naturel… ». Même 10 ans après.