RÉ'Elles, notre série sur les femmes entrepreneures

2e portrait de notre série RÉ’Elles, qui illustre la réussite des entrepreneures !

Plongez au cœur d’une aventure chocolatée, qui a ravi nos papilles et nos pupilles ! Découvrez le parcours d’Amélie Coulombe, lauréate de Réseau Entreprendre® Provence à la tête de Krokola qui eu la bonne audace de relancer la marque Merveilles du monde. La générations Y l’en remercie !

Et en ce jour particulier du 8 mars, nous sommes encore plus fier de vous montrer toutes ces belles réussites entrepreneuriales, menées tambours battants, par des femmes admirables.

Alors oui Mesdames, croyez en vous ! Vous avez tous les atouts pour réussir ! Osez, lancez-vous ! Voyez les choses en grands !
Nous seront toujours là, chez Réseau Entreprendre®, pour vous accompagner.

Être entrepreneure nous donne ce pouvoir inestimable de pouvoir faire bouger les lignes 

Amélie Coulombe
Co-fondatrice de Krokola et Merveilles du Monde
Lauréate 2021 de Réseau Entreprendre® Provence

Amélie Coulombe a eu un jour cette idée folle de relancer la marque Merveilles du Monde, arrêtée il y a 20 ans. Et comme cette entrepreneure n’est pas du genre à faire les choses à moitié, elle a d’abord créé une nouvelle marque, Krokola, avant de relancer la marque iconique qui a bercé dans les années 80/90 toute une génération d’enfants gourmands, dont elle a fait partie.

Amélie, co-fondatrice de Krokola et Merveilles du Monde, incarne la force de l’audace et de la détermination dans le monde de l’entrepreneuriat. Lauréate 2021 de Réseau Entreprendre® Provence, elle se distingue par sa capacité à donner vie à ses idées avec succès, tout en inspirant la nouvelle génération d’entrepreneurs.

En 2020, après une douzaine d’années au marketing de grandes entreprises (Mattel, Haribo France), cette maman de deux enfants a eu envie d’autre chose. « J’ai beaucoup appris de ces différentes expériences et c’est grâce à elles que je me suis lancée dans l’aventure entrepreneuriale », dit-elle. L’envie d’autre chose à commencer par celle de s’engager « dans un projet professionnel qui me ressemble davantage, qui soit plus aligné avec mes convictions personnelles sur le bien manger et l’environnement. J’étais arrivée au bout d’un cycle, j’avais besoin d’un nouveau challenge et j’avais en moi cette envie d’entreprendre ». Les planètes étaient alignées.

Passionnée par la gastronomie et la gourmandise, Amélie quitte Haribo et repart sur les bancs de l’école. Elle passe un CAP Chocolatier – Confiseur, indispensable à la maîtrise technique du développement de produit et la production. Cette parenthèse d’apprentissage lui permet de se former à ce « beau et nouveau métier » et de poser les bases du projet Krokola, marque de chocolat 100% bio, engagée pour l’éducation au goût. Elle dit avoir trouvé l’idée et l’inspiration grâce à son vécu de maman : « Je trouvais qu’il y avait un problème d’alignement entre l’offre en chocolat pour les enfants et la volonté des parents de leur faire plaisir tout en leur offrant une alimentation saine. Krokola est une alternative plus naturelle et la preuve que la gourmandise peut véhiculer des messages et éduquer les enfants à une consommation plus responsable ». Voilà qui est dit.

Amélie et son associé Alexandre Kanar
Amélie et son associé Alexandre Kanar

En 2021, alors qu’ils sont affairés au lancement de Krokola, Amélie et son associé Alexandre Kanar, sont contactés par les ex-détenteurs de Merveilles du Monde. Un appel d’offre est lancé pour la reprise de la marque, les deux associés n’hésitent pas une seconde. Et pour cause : « Cette marque iconique des années 80/90 avait marqué notre enfance. Non seulement elle nous évoquait des souvenirs mais elle présentait des affinités en adéquation avec nos valeurs et aux engagements portés par Krokola ». Notamment une approche éco-responsable très marquée.

Mais voilà, comment réveiller une marque dont tous les Français nés avant les années 2000 se souvenaient mais qui avait totalement disparu des placards ? Un travail colossal attend les deux associés : « Il nous a fallu deux ans pour remettre la marque sur pied. Certes nous avions racheté un nom, mais il fallait la faire revivre sans en modifier les fondamentaux, et c’était un vrai pari ! »

Entre-temps, en avril 2021, la marque Krokola est lancée chez Monoprix sur un principe d’exclusivité pendant un an, avant d’être déployée partout en France. 2021, c’est aussi l’année où Amélie et Alexandre deviennent lauréats de Réseau Entreprendre® Provence. Un accompagnement de deux ans dont la jeune femme entrepreneure apprécie encore chaque jour les bénéfices apportés et en premier lieu un réseau solide. « Être bien entouré est un facteur clé de succès. Réseau Entreprendre® a mis à notre disposition de nombreuses expertises. Nous y avons trouvé des compétences que nous n’avions pas en interne. Notre accompagnateur, Pierre Mainguy, avait une belle expérience commerciale en grande et moyenne surface, nous avons pu nous appuyer sur lui. Il nous a challengés et aidés à débloquer certaines situations quand nous avions besoin d’un regard extérieur. Son aide quotidienne a été précieuse pour nous », témoigne-t-elle.

Trois ans après son lancement, Krokola est rentré dans une phase de structuration de son équipe constituée de 13 personnes, dont sept chefs de secteur répartis dans toute la France.
« Nous gérons l’entreprise à deux et tout coule de source. Je n’ai jamais eu l’impression, parce que j’étais une femme entrepreneure, d’être moins prise au sérieux que lui. Et je n’ai jamais eu le moindre souci pour affirmer ma position de chef d’entreprise», confie-t-elle. Après trente seconde de silence, elle ajoute : « Ce qui a changé, en tout cas au début de l’aventure, c’est la charge mentale qui reposait sur moi. J’avais l’impression de ne pas être suffisamment présente à la maison ni au bureau. J’ai fait un gros travail sur moi pour essayer de prendre du recul . J’ai arrêté d’être à la recherche de la perfection et de me mettre la pression. Désormais, je sais poser un cadre et des limites, sans lesquelles je travaillerais tout le temps, week-ends et vacances inclus. Je me repose aussi beaucoup plus sur mon conjoint et ça, c’est un changement pour toute la famille ! »

Amélie exprime un désir de pouvoir partager son expérience et accompagner de nouveaux entrepreneurs et entrepreneures, mais aujourd’hui une chose lui manque pour se lancer : du temps ! « Je suis souvent sollicitée de manière spontanée, j’aime prendre le temps de donner un conseil. Je l’ai été quand j’ai démarré et en retour, j’ai envie d’être dans cette démarche de transmission », confie-elle.
Être au cœur de l’action, pouvoir impulser une démarche de création et d’innovation permanente, voilà ce qui constitue chaque matin son booster. « Quand on est entrepreneure, on a clairement plus de souplesse que quand on est salarié. Ce pouvoir inestimable de donner du sens à ce que l’on propose et de pouvoir faire bouger les lignes est grisant », s’enthousiasme-t-elle.

À la question, « y a-t-il une figure entrepreneuriale qui vous inspire ? », Amélie Coulombe cite Pauline Laigneau, la fondatrice de la marque de joaillerie Gemmyo. « Son podcast « Le gratin » m’a donné envie d’entreprendre. Il apporte une vision de l’entrepreneuriat très optimiste mais avec une dose de réalisme. C’est un podcast orienté vers l’action avec des sujets concrets. Son approche tournée vers le développement personnel me touche aussi, forcément ! ». Une entrepreneure qui, au fond, lui ressemble en tous points… Lui a-t-on déjà dit ?

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